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 La lingerie, ça tisse des liens ! [Pv : la Cerise !]

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MessageSujet: La lingerie, ça tisse des liens ! [Pv : la Cerise !]   La lingerie, ça tisse des liens ! [Pv : la Cerise !] I_icon_minitimeSam 24 Sep - 22:23

Un vent d'air froid fit tressaillir le vigile, comme à chaque fois que les portes vitrées s'ouvraient, créant un brusque courant d'air glacial qui balayait l'entrée du magasin. Et, par ce samedi après-midi, inutile dire que les pote automatique du centre commercial ne cessait de s'ouvrir pour laisser passer une petite vielle venue faire ses courses, un groupe de jeunes étudiantes bavant devant les vitrines, quelques hommes d'affaire ici pour acquérir le dernier complet en lin, un clochard de deux mètres de haut à l'air ahuris, une famille au complet venu remplir le cadi... Hum un clochard ?

Les petits yeux noirs du vigile s'écarquillèrent. Il avait l'habitude de passer pour une masse, même dans son milieu, pratiquant le culturisme, il mesurait un mètre quatre-vingt - ce qui, pour un japonais, était une taille relativement hors du commun - et pesait une centaine de kilo, de muscles évidemment, mais, étrangement, il se sentit tout petit face à cet homme-là. Après s'être remit de la vue de la taille de l'homme, il remarqua quelques autres points surprenants : Premièrement, ce mec ressemblait fort à un clochard. Ses vêtements, bien que relativement propres, étaient raccommodés en de nombreux endroits et son manteau semblait usé jusqu'à la corde. Deuxièmement, les anneaux de métal qui perçaient sa lèvre, son arcade et ses oreilles lui donnaient un air de voyou, ce que ses cheveux clairs ne semblaient que confirmer. Enfin, cet homme n'était définitivement pas un japonais. Le châtain de sa chevelure, le vert de ses yeux et la teinte mate de sa peau le démarquaient clairement de l'encre des iris japonais assortit à leur chevelure et contrastée sur la pâleur de leur peau.

Habituellement, dans ce genre de cas, un vigile est censé aborder l'homme et lui demander gentiment de partir - en faisait clairement passer le message que la manière forte pourrait être employée - mais, dans le cas présent, l'homme en costume noir resta dans son coin, évitant les prunelles claires du grand inconnu. Dès qu'il serait hors de vu, il préviendrait la surveillance caméra de le tenir à l'œil.

Evidemment, notre bon employé de supermarché ne se doutait pas une seconde que, s'il lui avait demandé poliment, le « clochard » en question se serait esquivé en s'excusant, avec un sourire. Décidément le vieil adage dit vrai « l'habit ne fait pas le moine ». Mais bon, pas sûr qu'ne soutane lui donnerait l'air plus sympathique...

Enfin, avec ou sans robe de bure, notre homme entra sans problème dans le magasin. Ses vielles rangers frappaient le carrelage déjà foulé par des milliers de pieds avant les siens. Absorbé par les vitrines, son regard ne remarqua pas que les gens s'écartaient sur son passage, certains effrayés, d'autres dégoutés mais la plupart simplement pour suivre le mouvement des deux premières catégories.

Après quelques courtes minutes de marche, notre grand bonhomme s'arrêta devant un magasin - effrayant au passage une pauvre vendeuse qui l'aperçut à travers la vitrine telle une grande silhouette ténébreuse - regardant les articles avec un grand sourire. C'était un magasin de vêtement, assez grand, l'entrée ouverte était parsemée de portiques de sécurité à travers lesquels s'écoulaient les clients entrant ou sortant. Deux vigiles surveillaient avec attention ce flot, prêt à bondir si la sonnerie se déclenchait. L'un d'eux leva des yeux surpris en voyant le jeune homme entrer, mais, après une rapide évaluation, il recommença à observer la foule. Après tout, les caméras servaient à ça !

Le sourire qui fendait le visage d'Abel s'agrandit.
Devant lui s'étendait un labyrinthe de vêtements, sur des présentoirs de toute sorte, contre les murs, rectilignes, ronds, sur des mannequins, ils formaient une trame multicolore qui s'étendait à perte de vue - cela aidé par les immenses miroirs qui paraient le fond du magasin, doublant sa surface apparente.
Le grec erra de longues minutes dans les allées du magasin, regardant les prix, les tissus, les couleurs avec attention, il passa même un bon quart d'heure au rayon enfants sans se rendre compte que le blouson qui lui avait tapé dans l'œil était de taille huit ans - lui qui ne portait que du XXL.

Il trouva tut de même un manteau gris à la capuche doublé de fourrure, dans lequel il se sentait bien, une paire de jeans pas trop mal et quelques tee shirt dont les imprimés lui avaient plus... Mais dans sa tête tout commençait à s'embrouiller, surtout au niveau des prix. Il décida donc d'aller retrouver les rayons où il avait trouvé les articles, pour être bien certain qu'il avait les moyens de se payer tout ce tissu.

Mais il ne se doutait pas dans sa douce ignorance, que cela sonnerait sa perte...

Ce magasin était immense, sur deux étages, de 300m² chacun et tous pavés de miroirs. Il pesta d'ailleurs fortement contre eux la première fois qu'il se cogna contre l'une des surfaces réfléchissantes en cherchant à attraper le reflet d'un article. Inutile de dire que, pour lui, vouloir aller ailleurs qu'à la caisse relevait du miracle.

Abel réfléchit longuement.

Oui, il devait demander son chemin. Certes, il ne savait pas trop comment il aborderait la question mais bon, mieux valait paraitre idiot et sortir d'ici que rester bloquer pour toujours dans cet étrange rayon remplis de dentelles et de soie dans lequel il errait depuis plusieurs minutes déjà - sous les regards outrés des dames ici présentes. D'ailleurs, pas question de leur demander à elles, ces matrones le regardaient comme s'il avait piétiné leurs caniches et les jeunes filles piquaient des fards et s'en allait.

Mais, au détour d'un rayon de mousseline noire, il découvrit une personne qui ne le fuit pas - pour la bonne raison qu'elle ne l'avait pas encore vu. Un tout petit bout de femme dont la longue chevelure était d'une teinte étonnamment... hum... blanc ? Non pas vraiment mais... Enfin, il n'était pas là pour juger des goûts de celle qui allait peut-être le sauver de cet enfer.

Il hésita de longues secondes sur la façon de s'adresser à la jeune femme, il avait l'habitude d'appeler toutes les filles « Nee-san » ou « Nee-chan » mais, dans ce cas précis, trop de familiarité pourrais être mal perçus.
C'est donc avec un air gêné au possible, les mains dans les poches, se faisait tout petit - si cela est toutefois possible - qu'il lança de sa voix trop profonde un discret.

« Hum... Hime-sama ? Vous pourriez m'aider ? Je suis... perdu. »
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MessageSujet: Re: La lingerie, ça tisse des liens ! [Pv : la Cerise !]   La lingerie, ça tisse des liens ! [Pv : la Cerise !] I_icon_minitimeMer 28 Sep - 14:49

La lingerie, ça tisse des liens ! [Pv : la Cerise !] Sans_t18
Quiproquo ? Non, nooon. ~

La vie est belle les oiseaux chantent. ~
« Tais toi l'oiseau, je veux dormir! »
Cui cui cui... ~
« J'vais te tuer avec ma tronçonneuse, s'pèce de ...! »

Finalement, cette journée commençait déjà bizarrement. Reste plus qu'à voir ce qu'il se passera plus tard et où notre chère petite Cherry pourrait se retrouver. Pour l'instant, Cherry était encore dans un lit super confortable... Non pas si confortable que ça, comme elle s'était encore égarée cette petite fille du dormir dans l'herbe dans un graaaaaand parc. Quoi que c'est plutôt confortable dans l'herbe pour se détendre, mais pas vraiment pour y dormir toute une nuit. Mais les furets souvent ça dort dehors non ? M'enfin, Cherry s'était fait réveiller un peu brutalement par les oiseaux qui gazouillaient. Elle n'avait pas vraiment eut le choix de se lever et d'essayer de retrouver son chemin. Oui le retrouver puisqu'elle l'avait perdue depuis déjà un peu de temps. Pour commencer la plage, ensuite elle avait atterrit dans un parc et maintenant elle ne savait plus du tout où elle était rendue ce qui est tout à fait normal pour Cherry. Qu'elle sache parfaitement son chemin ça aurait été une catastrophe, tout le monde se transformeraient en zombies mangeurs de cerveaux et se serait carrément un gros bordel qui pourraient nous sauver de ses zombies? Probablement un super héros comme Super Man ou quelqu'un d'autre comme Woody et Buzz dans Toy Story. Ce serait vraiment compliqué puisque les jouets sont très petits et que les zombies seraient des géééééants à coté d'eux, mais pour nous ce seront des zombinets de taille normale. Mais ce n'est pas obligatoire que ça soit des jouets, ça pourrait être un autre super zéro, euuh non héros, parce qu'avec des jouets ils seraient morts en un mouvement. Bah ouais tu les écrases et ils sont détruits. Ou mieux, tu les lances facilement dans un feu, ils brûlent et on en parle plus. Hum, revenons à nos lapins, au plus intéressant, pas si intéressant que ça finalement. C'est plutôt l'essentiel à dire vrai. C'est pas vraiment intéressant de parler d'une petite hybride qui ne fait que se perdre. Donc poursuivons, la petite n'avait eu aucun autre choix que de chercher un chemin tout seul. Elle décida donc de partir vers le nord, non le sud, ou alors l'est, à moins que ça ne soit l'ouest... Quelque part tout du moins.

Après plusieurs plusieurs pas, on aurait pu les compter ses pas! Pourquoi est-ce que je n'ai pas pensé à ça? M'enfin, je ne suis pas payé pour ... Je ne suis pas payé un point c'est tout. Passons cette parenthèse-là aussi. Maisons, appartements, et magasins étaient passés dans le champ de vision de Cherry, instinctivement, elle pensa être arrivé dans les rues commerçantes au fur et à mesures des magasins qui longeaient les rues. Oh magasins ! Les magasins c'est le bien pour une jeune femme qui aime les jolies choses... Sauf qu'elle sentait des regards fixés sur elle, ou plutôt sur ses attributs animals. Bon pas besoin de stresser n'est ce pas ? Après tout elle devait s'acheter de belles choses pour ses clients.

Alors avec un petit boost de confiance en elle, elle rentra dans le premier magasin qui se révélait être un de lingeries. Traînassant dans les rayons rougissant à la vue de certains dessous, une voix fit son apparition sans même qu'elle ne s'en rende compte.

Hi-hime-sama ? C'était choquant... Appeler un objet « hime » c'était impensable, alors elle se dit qu'il s'adressait forcément à quelqu'un d'autre. Pourtant elle regarda autour d'elle et croisa son regard fixé sur elle... Elle tressaillit, ce simple mot la perturbait, cet homme était idiot pour ne pas remarquer sa condition ?
Hime...
Un hybride se faisait appeler par tout les noms les plus rabaissant qui existe, mais surtout pas hime !
En plus ce type faisait peur... Il était humain au moins ? Parce que Cherry trouvait qu'il y avait un air de famille avec l'ours... Enfin, c'est mignon les ours, donc grizzli convient plus en fait...
Bref, elle devait sûrement répondre, parce que le fixer avec ses yeux de merlans frit, la bouche ouverte, un coulis de bave dégoulinant de ses lèvres, ça faisait pas très bonne impression...
Se redressant légèrement, les épaules droites, la queue repliée contre son corps, l'enroulant presque entièrement, les oreilles baissés vers l'arrière, les yeux mis clos, puis elle prit sa voix la plus nonchalante qu'elle avait.

« Que puis je faire pour vous exactement ? »

Ce qui contrastait terriblement avec son attitude et ses paroles, puis tout en le fixant sans le regarder droit dans les yeux, une question se posa dans son esprit, alors qu'elle n'écoutait à peine la réponse de son interlocuteur, à dire vrai, elle n'écoutait pas du tout.

Qu'est ce qu'il foutait ici? Peut être pour se travestir ! Après tout, c'était une méthode assez pratiqué dans les jeux sexuels, les filles au travail lui en avait déjà parlé... Ouais, ça devait être ça.

« Oh un besoin de dentelles fines ? Vous savez, personnellement, bien que mon avis ne doit pas vous importer, je pense qu'un beau violet pastel devrait vous allez parfaitement... »

Sa voix se cassait le long de sa phrase, c'était hyper gênant comme situation, surtout pour elle...Si jamais elle pouvait, elle se carapaterait vite fait loin d'ici... Elle pourrait le faire finalement, les furets ça courent vite.. Quoi que... Vu la taille de dinosaure de son interlocuteur, il l'a rattraperait vite et qui sait ce qu'il lui ferait ensuite! Non, non, non, fuir était une mauvaise idée.
Stressant comme pas possible, elle attrapa sa queue de furet qui s'hérissait à cause de l'effraiement et la tritura en rougissant. Elle renifla un bon coup sans cesser son action, sans avoir l'attention de rajouter quelque chose, cependant, bien partie dans son délire de jeux sexuels, elle ajouta un léger.

« Monsieur, vous savez je doute qu'ils vendent des menottes ici... »

Oui, Cherry qui part dans son délire, c'est quelque peu effrayant et pas toujours beau à voir. Mais c'est juste passager. Elle s'égare, quelques fois... On peut dire qu'elle ne fait qu'anticiper l'avenir, rien de grave. Enfin...
Reculant d'un pas, elle baissa la tête en demandant sans prendre le temps de respirer.

« Monsieur, excusez moi de vous importuner, mais, puis-je partir à présent? »

Elle ne savais même pas s'il l'avait comprit vu la vitesse à laquelle elle avait prononcé ces mots.
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MessageSujet: Re: La lingerie, ça tisse des liens ! [Pv : la Cerise !]   La lingerie, ça tisse des liens ! [Pv : la Cerise !] I_icon_minitimeMer 28 Sep - 21:51

« Gné ? »

J’aurais envie de dire quand, pour la plupart des personne consciente et comprenant un minimum le japonais, cette conversation, bien qu’un « poil » - notez la justesse du mot – éthérée aurait été compréhensible. Mais le fait est que, même dans la propre narration de ses propres actes, il est fort possible qu’Abel ne comprenne pas la moitié des mots qui définissent ce qu’il fait. Quand à assembler les mots qu’il comprendre pour en faire un récit logique et cohérent, je n’en parle même pas ! Désormais, en prenant cela en compte, vous vous doutez bien que notre grand gaillard, si gentil qu’il soit, ne compris pas du tout le sens dans lequel partait la conversation de la jeune femme.

Le fait que le jeune homme bloqua quelques secondes sur l’adorable paire d’oreilles animales qui dépassaient de l’étrange chevelure de son interlocutrice ne l’aidait pas vraiment à prendre cette rencontre du bon pied. Non pas qu’il fut surprit ou dégouté ou déçut ou encore amusé d’être face à une hybride non - ce genre de concepts racistes ne pénétraient même pas son cortex cérébral – il trouvait juste mignon au possible des deux petite touffes de poils actuellement rabattu et la queue non moins fournit qui jaillissait du bas de son dos. Un sourire empreint d’une admiration aussi béate que stupide se peint sur le visage d’Abel. Il ne récupéra donc la conversation qu’avec une réplique de retard. Temps nécessaire à son cerveau pour se rappeler de la priorité actuelle : sortir de ce labyrinthe – et non pas se dire intérieurement « Mignoooooooone » pendant plusieurs heures en bavant sur un hybride de furet.

L'intéressée parlait d'ailleurs de choses étranges quand il reprit le fil de ses paroles. Hum oui il était bien là pour faire ses course mais en même temps il ne voulait pas... quoique ? Avoir des sous-vêtements de qualité devait aider pour les relations publiques non ? - tu veux dire pour les relations privées Abel... - Mais ce fut la couleur qui retient l'attention d'Abel.

« ... Violet pastel ? Comme le Lilas ? »

Une image naquit dans l'esprit pourtant si vide du pauvre jeune homme, une représentation du mâle absolu - non pas de faute - qui n'aurait jamais dut ainsi voir le jour, oui, vous l'aurez deviné, Abel s'imagina portant des dessous de soie Lila bordé de dentelles.

/!\IMAGE CHOQUANTE/!\
Spoiler:

Oui, cela frappa son esprit comme un bélier une porte de château fort et, durant une folle seconde, ses deux neurones cessèrent de se battre en duel pour regarder, effarés, ce qui tentait de se tailler une place dans le marché. L'un demanda alors à l'autre.

« Hey Jamie... c'est quoi ce truc ?! C'est pas vide ici d'habitude ? »

L'autre remit en place ses lunettes puis, se retournant il dit.

« Si Fred, exactement... mais que fait donc cette apparition étrange et choquante ici alors ? Hé bien ce n'est pas sorcier ! En fait-il s'agit simplement d'un refoulement profond des pulsions - tout comme l'explique Freud dans sa thèse sur la psychanalyse des fantasmes de... »

Abel secoua violement la tête. Non, il n'était pas là pour ça ! Non, choisir des sous-vêtements affriolant, primo, n'était pas a porté de ses maigres moyens, secundo ne l'aiderait pas à sortir d'ici. Et, pendant que son cerveau en était arrivé, à grand peine, à cette conclusion, la jeune femme avait continué de parle de menottes - hum... elle croyait que c'était un policier qui venait acheter son uniforme ? Étrange, ça ne ressemblait pas au rayon de la police municipale pourtant... - Mais, visiblement, ce fut sa dernière réplique qui lui demanda la plus d'effort et qui lui tint le plus à coeur. Etrange de pouvoir parler de sous-vêtements de dentelle masculin sans flancher et d'être gênée au possible quand on demande à prendre congé.

Abel était perdu quant à lui, l'image de son entrejambe moulée dans une soie violette hantait encore le vide entre ses deux oreilles - comme les échos dans une grotte, les rares pensées qu'il a rebondissent contre les parois et reviennent sans cesse - il répondit donc, les yeux dans le vague.

« Hum oui bien sûr Him... »

Puis il reprit enfin le cap.

« ...Non ! Tu ne... vous... pas... Enfin vous ne pouvez pas partir ! Pas sans moi ! »

Hum un peu théâtrale non ? « Ô cherry pourquoi es-tu Cherry ? » Enfin, si pour lui il était clair qu'il parlait de « pas sans m'emmener en dehors du magasin » les quelques personnes alentour se retournèrent sur cet éclat en ce demandant ce qu'il se passait. Un mec se ferait-il largué par sa copine au rayon lingerie ? Mais un regard aux oreilles de celle que l'on aurait pu croire sa fiancée suffisait à détourner la plupart des autres clients du couple insolite. Sans se rendre compte de l'attention qu'il attirait sur eux, Abel continua de sa voix profonde.

« ... S... s'il vous plaît Hime-sama ! Je suis perdu... »
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MessageSujet: Re: La lingerie, ça tisse des liens ! [Pv : la Cerise !]   La lingerie, ça tisse des liens ! [Pv : la Cerise !] I_icon_minitimeSam 15 Oct - 12:41

La lingerie, ça tisse des liens ! [Pv : la Cerise !] Sans_t18
Tu, vous tu vous vous tu ?

La liberté. Il allait la laisser partir, et enfin, elle pourrait respirer correctement sans ses sueurs froides.
Enfin, ce moment tant attendu arrivait.
Enfin, plus personne ne les fixerait ainsi.
Enfin, elle pourrait retourner dans son misérable chez soi.
Enfin, elle ne bafouillerait plus de stupides morceaux de phrases.
Enfin elle...

Manque de pot, elle avait dû mal comprendre le souhait du jeune homme. Il ne désirait pas de sous vêtement ? Ni de menottes ? Cherry devait bien avouer que cela la décevait quelque peu, oui malgré son affreuse timidité, elle avait des fantasmes, des envies. Et l'idée de voir cet homme, loin d'être moche, en sous vêtement mauve, ça la faisait frisonner. Oh ! Elle se tapa elle même la main pour avoir eu ce genre de pensés, c'était honteux. Des petites marques rouges firent leur apparition sur les joues de l'hybride, ne plus y penser, ne plus y penser.
Oui, son soucis premier n'était pas qu'il n'allait pas essayer ces sous vêtements, non ! Le principal était qu'il commençait à attirer l'attention sur eux. Et ça c'était mauvais. Cherry avait l'habitude d'être entourée de diverses personnes, mais la situation n'était pas la même du tout.
Habituellement, c'était des personnes qui venaient dans le bar et donc non pas elle qui s'immisçait dans leur « monde »

La douce hybride passa donc avec anxiété son regard autours d'elle, la première pensé qu'elle eu fut « Trop de monde. »

Déjà qu'habituellement, elle attirait le regard de part sa nature qu'elle que peu non humaine et de son travail, mais là, c'était insupportable. Elle voulait réellement fuir ces personnes particulièrement grossière, mais son devoir de race inférieur, l'en empêchait. Elle avait l'obligation d'aider quelque peu étrange en face d'elle. Il était perdu ? Mais perdu dans quel sens ? Perdu, perdu ou perdu perdu ?
Alors se repliant légèrement sur elle même, la tête dans les épaules, elle regarda une seconde fois le magasin, mais une seule chose eu réellement de l'important dans son esprit. Des cabines d'essayage, là juste à côté, de grandes cabines en bois, fermée par de petits rideaux pourpres. Magnifique ! L'isolation et le bonheur pointait le bout de son nez à quelques pas d'elle !

Prenant une grande inspiration, elle prit la main du géant et le tira dans une cabine avec elle... Non sans mal d'ailleurs, elle s'était sûrement cassé le bras... Bon peut être pas, mais ça lui faisait tout de même assez mal. Combien pesait il ? Et si elle lui demandait ? Non quelle sottise ! Il pourrait mal le prendre, se vexer et devenir violent ! L’humain, aussi peu animal se considère-t-il, est capable d’être plus bestial qu’une bestiole...
Prenant place dans un angle de la cabine en s'accroupissant, elle l'observa tout en massant son bras.

« Désolée, désolée, je n'aurais pas dû vous tirer ainsi mais, mais... »

Oui, mais quoi ? Elle n'allait pas lui dire " Mais les regards des autres me gênait alors hop j'vous traîne ici sans votre avis ni accord.".
Non, inimaginable, elle ne pouvait lui expliquer qu'elle avait fait passer ses besoins en premier. Même s'il n'était pas son maître, il provenait de la race supérieur, donc, non. Mais après tout, puisqu'il était de l'espèce presque divine, elle avait le devoir de lui adresser la parole qui si vérité il y avait, et ne pouvait donc lui mentir... Quoi que, un mensonge, un tout petit, n'a rien de grave après tout. Si ? Bien sûr que non ! Combien d'hommes pourraient se dirent innocents du crime du terrible mensonge...? S'ils ne naissent pas, ils ne commettent pas ce crime impardonnable aux yeux de certains. Mais chacun naît, c'est logique ! Les hommes, les femmes, les êtres humains, les hyrbides... Tous ! Tous sont coupables ! Alors elle avait bien le droit à un petit mensonge !

Cherry tourna les yeux vers le rideau qui les cachait, tout en triturant sa queue adorée de mini furet.

« Bah... Comme il y avait un bon nombre de personnes... Hum, on les gênait dans le passage alors hum.. Fallait laisser la place, vous comprenez ce que je veux dire ? Oh ! Évidemment que vous comprenez, vous êtes supérieur donc euh bon, euh désolée... »

Oui, bon niveau mensonge, il y avait nettement mieux...
Pour éviter toutes plaintes ou autre, elle reprit le plus rapidement possible.

« Donc, tu es perdu ? Dans quel sens ? Perdu émotionnellement ? Perdu, perdu ? Tu ne sais pas où aller ? Tu ne sais pas quoi faire ? Tu ne sais pas quoi acheter ?
Je ne peux pas faire grand chose si c'est du cas sentimental tu sais, je ne sais pas réconforter les gens...
Enfin je veux dire, explique moi correctement le soucis et je ne pourrais que t'aider.. »

Une voix cassée. On aurait pu croire qu'elle était malade. Le genre de tonalité pas vraiment désagréable, mais usé avec tant de fatigue et de maladresse que sa réaction qui suivit ses dires fut un léger sursaut accompagné d’un roulement de tambour affolant dans sa poitrine. Elle l'avait tutoyé...




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MessageSujet: Re: La lingerie, ça tisse des liens ! [Pv : la Cerise !]   La lingerie, ça tisse des liens ! [Pv : la Cerise !] I_icon_minitimeLun 31 Oct - 4:21

Observation charmée d'incompréhension.
Expression totalement improbable qui, pourtant, décrivait avec justesse le regard que jetait Abel à sa petite guide -ainsi désignée pour ce poste par lui-même - perdue dans ses hésitations incompréhensibles. Elle était visiblement stressée, indéniablement hésitante et clairement gênée, un cocktail qui, s'il n'a rien d'explosif, n'a pas grand-chose d'agréable, si ce n'est à regarder. Car, il faut l'avouer, voir ce petit bout de femme se tordre d'hésitation en rosissant et en jetant des regards presque effrayés aux alentour avait quelque chose de fascinant. A tous ceux qui se disent que cela n'est que le plaisir sadique d'observer un animal en pleine détresse face à une situation apparemment insoluble, j'aimerais dire que c'est faux - car ça l'est dans le cas de notre grand dadais - mais avouons que la plupart des maitre aurais un rictus bien plus sadique que le simple sourire simplet qu'arbore notre colosse grec.

Oui, à travers ce sourire on pouvait apercevoir la profondeur abyssale de... l'espace entre ses deux oreilles ? Malgré tout il prenait un certain plaisir dans cette observation passive, comme on est hypnotisé par la danse des flammes le long des bûches d'une cheminée, lui était enchantée par la danse de ce petit corps effrayé dans le rayon lingerie.

Mais sa rêverie fut soudain prise de court quand une main aussi douce que ferme saisit la sienne pour le tirer d'un coup sec dans un endroit autrement plus étroit que le labyrinthe de froufrou dans lequel il se trouvait précédemment. Soudain cerné de bois - hum ça sent le sapin... - il vit un voile pourpre se refermer sur l'entrée - Acte III scène V, Rideaux ! - et se retrouva soudain coincé dans une cabine d'essayage avec une jeune fille au bras visiblement endolorit.

Elle voulait lui faire essayer ce sous-vêtement mauve ?

En fait non, enfin d'après ses dires du moins. Visiblement il gênait le passage dans les rayons, ce qui expliquait cette retraite précipitée vers un lieu plus isolé dans le but de discuter de la manière dont il s'était égaré. Enfin, il n'était pas temps a rimé, mais plutôt à répondre aux questions que lui posait cette jeune fille si serviable. Abel était confus d'avoir ainsi gêné le passage, mais, étrangement, c'était sa guide qui semblait la plus désolée - comme elle le répéta à trois reprises - elle parlait vite, précipitamment et si toute son attention n'avait pas été sur la discussion, le grec aurait probablement manqué la moitié de ces paroles - raison de plus de s'être éloigné des sous-vêtements féminins non ? - Enfin, visiblement, elle n'avait pas compris la véritable origine de sa détresse - ce qui expliquait ses déboires quant à ces menottes et ces boxer a dentelles.

Enfin, il était temps d'expliquer à la jeune fille si serviable son problème et la manière dont elle pourrait l'aider. Ce n'était pas gagné. Le colosse chercha ses mots quelques secondes - ou peut-être quelques dizaines de seconde, c'est assez difficile à dire quand on y pense... - vu qu'elle avait employé le tutoiement il décida de faire de même, après tout c'était plus convivial et puis ça lui éviterais les interminable débat intérieur sur le « vous ou tu ? ».

« Comment dire... je... je n'arrive plus à trouver la caisse... »

Abel se gratta la tête avec un air gêné - oui, même un idiot peut se sentir stupide. Quoique, pas autant qu'il ne l'est vraiment mais, après tout, le fait qu'il en prenne conscience, même dans une moindre mesure, prouve qu'après tout, son cas n'est pas forcement si désespéré qu'on pourrait le penser - Enfin, il devait formuler sa requête car, après tout, il fallait mieux demander pour obtenir une aide quelconque. Certaine personne ne se gênant pas pour dire « Et bien, bonne chance et au revoir » quand on leur expose simplement un problème.

« Tu pourrais... me ramener à la sortie s'il te plaît ? »

Toute personne ayant un minimum de maturité et un comportement adulte décèlerait immédiatement la lueur dans les yeux suppliant d'Abel, celle de l'enfant de huit ans, perdu dans une grande surface et qui n'a pas envie que ses parents doivent passer l'appelle à l'accueil. Enfin, dans son cas, en dernier recours, il aurait crié pour qu'on vienne le chercher... ou aurais harceler une vendeuse. Enfin, pas sûr que faire de même avec une cliente soit une bonne idée.

Voyant d'ailleurs que sa pauvre « victime » se tenait toujours le bras, le jeune homme s'accroupit pour faire face à la jeune femme, celle-ci, déjà petite debout, était devenue minuscule, une fois blottit dans le coin de la cabine d'essayage.

« Tu t'es fait mal ? »

C'est à ce moment-là que le rideau s'ouvrit en grand sur une jeune femme, une tenue à la main, qui n'avait visiblement pas compris que la coutume veut que l'on utilise que les cabines dont le rideaux est ouvert - surtout que la nuisette transparente qu'elle portait du bout des doigts ne devait pas s'enfiler tous les jours, en public. Son regard hautain se teinta de surprise et le sourire qui marquait ses lèvres se décomposa brusquement à la vue du clochard accroupis qui occupait, par sa stature imposante, les trois quarts de la cabine - dissimulant par la même la seconde occupante.
La cliente regarda Abel. Abel regarda la cliente. La cliente aperçut l'hybride. Abel aperçut la nuisette. La cliente suivit son regard. Abel haussa un sourcil. La cliente rosit. Abel se releva. La cliente recula d'un pas. Abel ferma le rideau.

Bref.
Il avait fait du shopping.
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