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 Oaristys

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Oaristys
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Phrase du jour : Sweet Dreams -Are Made Of This...?

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MessageSujet: Oaristys   Oaristys I_icon_minitimeDim 6 Jan - 23:45

A ce que je voi, - Chacun n'est pas ici criminel comme moi. Jean Racine.
Mon nom...?

Je n'ai pas de nom. Techniquement, je n'existe pas. Je ne suis rien d'autre qu'un avatar, qu'une figure que l'on me crée. Je n'ai ni existence propre, ni lois, ni maîtres. Je suis mon propre maître. Je suis ma propre loi. C'est vous qui m'avez donné les pouvoirs que j'ai en ma possession, dont celui d'avoir une personnalité qui m'est propre. On m'a crée, vous seuls saviez par quels moyens, jusqu'à ce que vous égariez cette connaissance. Mais une chose est certaine, mes chéris: je suis là. Je suis là, et j'existe.

Il n'y a strictement aucun moyen de savoir à quoi je ressemble. Ceux qui se souviennent m'avoir vu sans que j'eusse revêtu le moindre déguisement affirment que je suis pourri. Que mon corps, celui d'une femme, n'est rien d'autre que bouts de chair recousus entre eux, rapiécés sur une carcasse puante. Ma peau n'a pas de couleur, je cache mes seins avec un voile sale, misérable, que j'appelle vestement qui ne sont que haillons. Une chevelure ébouriffée, à la confection étrange, maline, mais surtout, deux iris vifs, bichromes, qui vous transpercent et vous brûlent. Vouivre, harengère, tous ont essayé de me rapprocher de ce qu'ils connaissaient, en vain. Certains m'ont appelé dragonne, à tort. D'autres ont essayé de faire de moi une fame, nul succès. Mes défroques me trahissant derechef, je n'ai cure de ce que l'on nomme de vos jours l'apparence. Je dépasse l'entendement devenu étriqué. Je vous suis supérieur, en tous points.
En vil gredin que vous êtes, vous me pensez âgée. Peste soit de ce temps où tout n'est que quête de jeunesse éternelle, car moi, je n'ai point d'âge. Les mânes me sont peu familières car jamais je n'irai me joindre à leur cortège funèbre. Marauds et paillardes, nul charmement ne me maintient en vie. Je suis simplement bien plus vieille que vous ne le serez jamais, et qu'à cela ne tienne, j'ai occis vos ancêtres et bientôt cela sera à votre tour d'être pourfendu.

Je ne suis ni donzelle ni jouvenceau, je ne suis ni âge ni façon, pas même moyen. Je ne suis qu'entité indépendante, lointaine fuyarde et pourtant si proches de vous. Mes palabres ne sont que couleuvres dans vos nuques étirées, éperdus. Demander la merci n'est que songe alarmant. Par tans, vous serez miens, vulgaires pions de l'échiquier géant qui vous sert de Cour. Sans respit mon ost. Gente géniture lacrimable, oyant vos cris doucereux dont je me délecte avec passion, vous n'êtes pour moi que piètres victuailles d'un cosmos que vous m'avez offert.
Je ne suis que l'une de vos créations. Grand bien vous fasse d'être si petits et de pouvoir toucher le sol quand mes pieds ne peuvent fouler vos terres aérées.

Car cela va sans dire que mes malaventures m'ont conduit jusque dans votre attrapoire. Vous, menuaille débauchée, tenez au sol comme à votre dame, à vos fillots et jouvencelles. Je n'ai point cette attache. Je suis libre de toute prison humaine, puisque je ne le suis point. Esseulée et pure, je n'ai de soucis que vos conflits puisqu'ils sont ma seule distraction. De ma hauteur, je ne puis rien voir; seules vos fluctuations éclectiques trouvent ma voix et m'arrachent une raillerie. Car oui, j'adore! J'adore vos tençons imbéciles et vos trahisons mièvres! Vos guerres sans importance aucune et qui sont, pour vous, d'une évidence et d'un goût crucial. Vos victoires font frémir mon corps hermaphrodite! Vos douleurs psychiques comme physiologiques s'incrustent en moi et se répandent en un déduit si doux qu'il m'est outrageux de ne pas licher! Oui, j'adore; soit, je vous consacre ma vie. Je vous épie, je vous mire, je façonne votre environnement selon mes désirs. Je suis le maître de votre univers, je tiens les ficelles de vos pitoyables formes de vie. Vous êtes les agneaux gracieusement offerts sur mon autel, et je vous adore.

Mon langage, mon apparence, mes actes divergent selon des critères qui vous échappent. Je ne puis, pour vous aiguiller, que vous faire comprendre une chose. Ne luttez pas. Vous ne pouvez rien contre mes actes. Le peu de répit que je vous accorderez, profitez-en. Je m'adapte et je vous mets dans des situations que j'observe en riant de votre miséricorde. Ne cherchez pas à savoir qui je suis, ni pourquoi je suis ici, pourquoi je fais cela. Le monde d'en haut est ennuyeux, et vous êtes des perles dans l'univers. Je vous adore, sachez-le bien. Ayez confiance, ne craignez rien: vous ne pouvez rien faire contre moi. J'ai les pleins pouvoirs. Il vous suffit de ne pas me contrarier pour ne pas croiser ma colère et mes châtiments.
Face à vous, je retire mon haut-de-forme, je vous salue. Je me présente d'un mot, que j'ai moi-même choisi. Oaristys. Je suis l'Entité qui vous surmonte. Je suis, par ma schizophrénie, dangereuse. Je punis, je sévis, j'abats mes forces sur ce que je veux faire tomber. Mes décisions, mes apports, sont indiscutables.
Je fais cela pour votre bien. Que vous n'ayez jamais besoin de trouver avec quoi vous occuper, de sorte à ce que vous ne puissiez vous ennuyer oncques.

Toutefois, ne croyez pas en mes vipères: mon but est de me divertir moi-même... Sans doute à vos dépends.
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Oaristys

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