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« Sème un acte, tu récolteras une habitude ; sème une habitude, tu récolteras un caractère ; sème un caractère, tu récolteras une destinée. »
La vie est comme un théâtre dont nous sommes l'acteur principal. Notre personnage avance et avec lui avance la pièce...Les autres ne sont que des figurants qui prennent plus ou moins d'importance. Nous pensons être maitre de notre destin et des choix que l'ont fait..Mais il ne faut pas oublier que nous sommes nous même des figurants dans les pièces des autres...C'est un cercle vicieux qui n'as plus de fin..alors comment le théâtre peut -il encore tenir debout ? S'il tient..c'est parce que quelqu'un..cacher derrière le rideau tire les ficelles;.nous réduisants tous au statuts de simples marionnettes.
~ Maybe you should know, just how it feel to be left outside alone when it's cold out here ♪ ~
La vie est un phénomène si fantastique. Chacun d'entre nous né de l'union charnelle de deux êtres. Au début de notre existance nous ne sommes qu'un amas de cellule qui grandit au fur et à mesure jusqu'à donner vie à ce qu'on appelle un foetus. Le chemin est le même pour tous. Même s'il est plus périlleux pour certain.Il faut déjà se battre pour sa survie. Les conditons de notre naissance sont elles aussi variables. Parfois l'enfant esr là alors qu'on ne le désire pas. Tandis qu'un autre couple souhaite ardemment le voir...Mais hélas n'y parviendra jamais. L'amour donné par la famille est la chose la plus importe mais...Malheureusement il n'est pas égal pour chaque nouveau né, alors qu'il le devrait si nous étions dans le meilleur des mondes qui existe. Mais un monde de paix ou tous seraient égaux moralement et physiquement n'est qu'une utopie que les humains ne pourront jamais, ne serais ce qu'effleurer du bout des doigts.
24 Juin 2005.
Un journal. En voila une drôle d'idée...Pourtant c'est le cadeau d'anniversaire que vienne de m'offrir mes parents avec deux jours de retard. C'est un calepin à la couverture beige un peu abimée dont les pages sont déjà jaunies. 12 ans m'ont-ils dit..ça se fête ! C'est vrai que je ne me rapelle pas avoir reçu de cadeau d'anniversaire depuis quelques années déjà. Ma mère ne cessait de dire que la vie et le travail que nous avions était un assez beau cadeau et que tout le monde n'avait pas cette chance. Mais pour une gamine c'est pas trop parlant...Mais je savais que mes parents n'avaient pas les moyens de m'offrir plus que ça. Et oui que voulez vous...On a beau dire les balances de la lois penche tout de même d'un côté. Quand on né hybride on a pas les mêmes chances que lorsqu’on né humain. En y réfléchissant bien j'ai déjà de la chance d'être née tout court. Mes parents m'on raconté tant de fois combien la famille Livingston chez qui nous travaillons aujourd'hui s'était montré gentils en les recueillant alors que ma mère était enceinte. Une domestique engrossée n'est plus bonne à rien..C'est ce que leur avait dit leur précédent "propriétaires". Je hais ce mot..ça me donne trop l'impression de n'être..qu'un objet qu'on achète et que l'on revend ou même pire, que l'on jette quand on en a plus besoin. C'est frustrant. Mais ça petit journal..Je ne le dis qu'à toi. Je sais que ça ne plairait pas. Je me fais déjà assez réprimander comme ça. En tout cas...Mes parents on beau dire..Je ne trouve pas que les Livingstons sont si gentils que ça...Ils ont probablement accueillit mes parents car ça ne leur coûtaient pas un rond vu qu'ils étaient à la rue.. La vie est moche ! J'aimerais pouvoir dire à mes parents d'ouvrir les yeux mais..Ils sont nourris, loger et on un travail..C'est tout ce qui leur importe. Ils veulent que je souhaitent que je sois une petite fille bien sage ...Mais cette vie n'est pas pour moi..C'est comme être mise en cage. Je ne le supporte plus.
En fin de compte...Peut être que ce journal n'était pas une si mauvaise idée que ça...
17 Novembre 2005
Ah..Chez journal..Tes pages se remplissent chaque jour. J'ai enfin quelqu'un à qui me confier à défaut de véritable amis. Pourquoi ai je laisser une page blanche avant d'écrire aujourd'hui ? Car une page s'est tourné ce soir...Le point de rupture que je redoutais tant est arriver. Mais je n'en pouvait plus..Je ne pouvais pas supporter tout ça encore plus longtemps....********
Une pluie diluvienne se déversé sur la ville. Le soleil s'était couché il y a une bonne heure déjà. On ne cesser de sonner à la porte de la maison des Livongstons. Cassia faisait sans cesse des aller retour pour accueillir toutes ces dames qui venaient jouer au bridge une fois par moi dans la maison de madame...La vie de petit bourgeois était bien plaisante décidément ! Tandis que ces charmantes dames jouaient Cassia restait là. A attendre. Attendre qu'on lui demande quelque chose..Car s'était son devoir. Mais ces yeux bleus se promenait ennuyeusement dans la grande pièce. S'était juste..barbant.
- Catherine...Pourriez vous demander à votre petit chiot de bien vouloir m'apporter une nouvelle tasse ? Celle-ci est froide !
Une des amies de madame Livingston remit sa coiffure en place et posa une carte sur la table avant de poser son regard sur Cassia. Toutes les autres firent de même. Cassia les dévisagea un instant, rageuse avant de s'approcher de celle qui avait parler et de prendre la tasse. Sa machoire tendue se dessera pour grincer des dents.
- J'suis pas un chien...
- Je te demande pardon ?! Elle n'avait fait que murmurer..Mais visiblement un peu trop fort.Le regard outrée de cette femme posée sur elle eu le don de la mettre hors d'elle !
- J'ai dit...que j'étais PAS un CHIEN !! Vous êtes bouchée ? Ou alors vos faux cheveux vous empêche de bien entendre ? Une dizaine de paires d'yeux s'exorbitèrent autour de la table. Mme. Livongston se leva et attrapa le bras de Cassia avant de lui donner la gifle du siècle. La blondinette hurla de rage avant de lui jetter la tasse de thé à la figure. Toutes les dindes se mirent à hurler. Ses parents ainsi que le mari de sa chère "propriétaire" furent dans la pièce dans les minutes qui suivirent. Son père s'approcha d'elle pour lui demander ce qui venait de se passer. Quand elle lui eu expliquer son père se releva et eu un mouvement de recul. Sa mère semblait dévastée..Les yeux bleus de la demoiselle observer ses parents sans arriver à comprendre leur réaction.
-
Après tout ce qu'on t'a appris...Comment as tu pus faire ça ? Eux qui sont si gentils...- Maman ! Ils ne sont pas gentils !! Nous ne pouvons pas nous contenter de rester là comme des animaux domestiques ! Nous..- Tais toi Cassia. Le regard sevère de son père la dissuada de continuer. Mr. Livingston la prit par le bras et la souleva. Elle n'y opposa aucune résistance. La jeune fille se contenter de fixer ceux qui se disaient être ces parents et qui ne firent rien quand elle reçu une seconde gifle avant de se faire littéralement jeter dehors.
- Retourne donc où ta place ! A la fourrière ! Espèce d'animal sauvage ! Ne t'avise plus jamais de remettre les pieds ici ! A la fenêtre elle vit le couple qui l'avait élevé la fixer longuement. Puis..doucement ils disparurent de la lumière....Laissant la jeune fille à genoux sur le bitume, sa longue chevelure d'or s’imprégnant peu à peu de la pluie.
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Tu sais tout petit journal...Heureusement que je t'avais sur moi. Tu es à moi et à moi seule..Personne n'a le droit de te toucher. Tu vois..maintenant il ne reste plus que toi et moi. Mais dans le fond..ça a toujours été comme ça ? Je m'en suis rendue compte..Au moment où ils sont partis sans même chercher à m'aider. Leur situation leur convient bien...Moi, je ne veux plus jamais avoir à revivre ça. C'est terminé. Aujourd'hui une nouvelle histoire commence. Je n'aurais plus à jouer ce rôle que je haïssait tant. J'aurais juste à être moi...~ I was called out in the dark... ♪ ~
24 Décembre 2005
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Aujourd'hui c'est noël. Les Livingstons le fêtait chaque année en grande pompe je m'en souviens parfaitement. Toutes ces décorations, ce repas festif, une famille réunis et ces cadeaux magnifiques...Sauf que cette année cher journal ce jour ne ressemble en rien à un jour de noël. Ou je suis ? Sérieusement je n'en sais rien...Tout ce que je peux dire c'est que je suis quand même contente..Je viens de battre le record de "cavale". Exactement deux semaines aujourd'hui sans me faire attraper. Pas mal oui je sais...Mais je commence à fatiguer...*******
Une pluie battante s’abattait déjà depuis des heure sur la ville. Les rues étaient maintenant désertes. Une jeune fille se tenait recrocvillée sur elle même dans une minuscule impasse. Son corps entier était transit de froid. La pluie avait imbibée tout ces vêtements et lui glacée la peau. Contre coeur elle tenait un petit carnet. ces petites mains le gardaient avec une telle force qu'on aurait dit que s'était la seule chose qui importer. Peut être était ce le cas...Depuis combien de temps Cassia se tenait-elle là ? Dos au mur, ces genoux ramener contre elle ? Des minutes..des heures. Elle ne comptait même plus. Elle était épuisée..Elle avait faim..Froid. Son corps refuser de bouger. A quoi bon ? Un crissement à l'entrée de l'impasse lui fit lever le bout du nez.
-Madame ? Y a-t-il un problème ?- Je crois plutôt que c'est cette enfant qui a un problème Alfred...A l'entrée de l'impasse se tenait une vielle femme et un homme habillée en parfait pinguin la protéger avec un parapluie. Les yeux de Cassia avait perdu leur éclat et leur bleu fade se posèrent dans le vert pétillant de ceux de la vielle femme. Sa chevelure grise brillait doucement sous le réverbère qui les éclairaient.
- J'ai pas de problème. Laissez moi.- Pourtant..Tu m'as l'air d'avoir froid. Une demoiselle digne de ce nom ne devrait pas se trouver dans pareille situation. Pardon ? Elle avait mal entendu ou quoi ? Les sourcils de Cassia se froncèrent. Cette femme se moquait d'elle ! Comme tout les autres d'ailleurs...Elle avait très bien du voir qu'elle était une hybride. Cela crever les yeux. Et cet homme à côté d'elle ? Il avait l'air terriblement mal à l'aise. Un majordome. Voila ce qu'il était. Elle ne le compris qu'à cet instant..cette femme était fortunée. Et pas qu'un peu. a mieux regarder, sa robe devait être d'une qualité exceptionnelle. Ce tissus avait l'air si doux..Et si chaud. Si seulement elle avait pus y passer une main..ou s'y blottir. Rien qu'un instant... La jeune fille détourna le regard et répondit sèchement.
- Vous avez très bien vu que j'étais une hybride..Alors passez votre chemin. Ok ? Plutôt mourir que de redevenir le petit chien de quelqu'un. Ces oreilles se plaquèrent contre sa chevelure trempée. Elle était comme toutes les autres s'était sûre. Pourtant...Il y avait quelque chose en elle de différent. Au lieu de partir elle resta là sans quitter Cassia du regard. Elle s'approcha d'elle et s'accroupit à côté d'elle. La petite renarde se retrouva donc nez à nez avec ces yeux perçants, ne savant plus où se mettre. Elle ne pouvait tout de même pas bousculer une vielle dame ?! Cette dernière sortie un mouchoir blanc immaculé et le passa sur la joue de la jeune fille.
- Bien sur que j'ai vu que tu étais une hybride...Je suis vielle mais je vois encore tu sais. Que dirais tu..De venir avec moi ? Tu ne peux pas rester ainsi...Son sourire était tellement bienveillant. Les prunelles bleues de Cassia se mirent à scintiller de larmes. Elle avait raison..Elle ne pouvait plus rester comme ça. Il faisait trop froid..La vielle femme se releva et lui tendit une main. Tremblante, la petite fennec déposa sa main dans la sienne pour se remettre debout. A sa grande surprise ses jambes arrivèrent à la soutenir malgré leur tremblement constant.
- Oh seigneur...Tu es gelée mon enfant. Alfred il faut telephoner à la maison qu'ils préparent un bain bien chaud. Allons y.-
Bien madame.*******
22 Janvier 2006
Cher journal..Je crois que je n'ai jamais été aussi heureuse de toute ma vie. Cela fera bientôt un mois que Angela m'a accueillit chez elle. Et ce n'est pas du tout la même chose qu'avec mes anciennes familles. J'ai plus l'impression d'être une amie..Jamais elle ne me dicte la conduite que je dois adopté. Je dois juste..Etre moi. Et il n'y a rien de mieux que ça..Tu peux me croire. J'ai envie que ces moments de bonheurs de cessent jamais !~ Sometimes a dream turn into a dream....A loner longing for the cadence of her last breath. ♪ ~
Les années passaient. Calmement. Cassia grandit dans la maison d'Angela, sous sa tutelle et sous protection. La petite demoiselle l'aider et la servait comme jamais elle ne l'avait fait jusque là. En contre partie la vielle dame l'héberger, la nourissait et la cherissait comme sa mère ne l'avait jamais réellement fait. Mais bien entendu tout ne reste pas toujours rose...
13 Février 2011
Cher journal...Je suis inquiète. Angela ne va pas bien depuis plusieurs mois..Et ces visite à lhopital se font de plus en plus fréquentes. Elle me dit sans cesse de ne pas m'en faire mais..C'est plus fort que moi. J'ai tellement peur qu'elle me laisse...
9 Mars 2011
Cher journal...Angela va de plus en plus mal. J'ai l'impression que moi aussi je tombe un peu plus malade tout les jours. Lorsqu'elle ne mange pas..Je n'ai plus faim non plus. Oh...Je voudrais tellement guérisse enfin ! Pourquoi les médecins ne trouvent pas ce qu'elle a ? C'est pourtant leur travail..non ? Je ne comprend pas...
29 Avril 2011
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Cher journal...Cette fois ci..Je crois que tout est perdu. Je n'arrive plus me voiler la face. Les yeux d'Angela ne peuvent plus me tromper..Je ne suis plus une petite enfant à qui on fait croire que tout va bien se passer. Non..Non ! Tout ne pas bien se passer. Mon univers est en train de s'écrouler...Le pire c'est que je ne peut rien faire. Je peux juste..rester là..a lui tenir la main et à lui parler. Je me sens tellement impuissante..Si je pouvais donner ma vie contre la sienne..Je le ferais. ******
Le soleil était à son zenith. Cassia tenait fermement la main d'Angela dont le visage était d'une paleur affolante. La vielle dame ferma les yeux et soupira faiblement avant de sourire à la jeune fille. Elle aller lui dire quelque chose. La fennec se pencha vers elle. Sa vielle amie leva son bras squelettique pour tirer un peu la demoiselle vers elle. La blondinette vint s'allonger sur le lit et se blotti contre elle.
- Je vais mourir Cassia. Tu le sais..N'est ce pas ? Ces premiers mots ne donnaient aucune envie de continuer cette conversation. Bien sur qu'elle le savait..Elle n'avait juste pas du tout envie que ça arrive. Elle aurait preféré que tout ça ne soit qu'un cauchemard.
- Les médecins sont des incapables Angela ! Ils devaient te guérir..mais ils n'ont pas réussit !!-Allons Cassia...Ou sont passé les bonne manières que je t'ai apprises ? Tu sais bien qu'ils ont fait tout leur possible...La demoiselle se mordit la lèvre inférieur et se blotti un peu plus contre sa mère adoptive. Elle avait envie de pleurer. Personne ne pouvait lui donner tout ce qu'elle lui avait donner.
- Tu devras partir d'ici Cassia..Tu le sais aussi...Je suis certaine..que tu retrouveras quelqu'un..Qui te conviendra. Mais surtout..n'oulie jamais ce que je t'ai appris...Ne laisse personne te marcher sur les pieds. N'ai pas peur d'affirmer tes idées...Qu'est ce que tu es Cassia ?- Je suis...Jolie. Je suis..Intelligente et surtout je suis..Importante.- Très importante oui...Tu ne dois pas être une esclave..Jamais.Le reste de la journée passa lentement. Quand le repas du soir arriva Angela le refusa. Cassia aussi. Elle resta là..Allongée à côté d'elle. La vielle femme défit le pendantif qu'elle avait autour du cou et le tendit à Cassia. Celle ci l'ouvrit avec précaution. S'était une montre...Et une photo d'elle et d'Angela. Elle se souvenait parfaitement de ce jour là. S'était le jour de leur rencontre..Jamais elle ne s'était aussi propre et aussi bien qu'à ce moment là ! La jeune fille l'attacha autour de son cou.
- C'est bientôt terminé Cassia...Je te remercie pour..tout ce que tu m'as offert. Ces années avec toi furent magnifique...- Non ! Angela...Je t'en prit. Me laisse pas ! Je t'en supplie...******
22 Juin 2011
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Cher journal..Je t'annonce que c'est le pire anniversaire de ma vie. Plusieurs mois ont passé déjà depuis la mort d'Angela et..plus rien n'a d'importance. Je deteste ce monde..je deteste ces médecins qui n'ont pas pus la sauver ! Jamais j'arriverais à trouver quelqu'un pour la remplacer ! Personne ne le peut ! J'en veut au monde entier..d'être comme ça ! De me l'avoir prise. Je le hais !******
Inutile de préciser que Cassia s'était fait mettre à la porte dès la mort de sa bienfaitrice. Son fils ne l'avait jamais entendue de cette oreille là..enfin...Plus depuis la malheureuse fois où il avait oser poser ses mains sur la jolie fennec de manière assez..déplacée. Celui lui avait valut un beau pain dans la figure et les rages de sa mère. Quoi qu'il en soit il ne s'était donc pas fait prier pour mettre la demoiselle à la rue. Tout ce qu'il rester à Cassia s'était quelques vêtements, son collier et son carnet. Mais en un sens...Les seuls choses qui lui importaient, elle les avait. Les saisons passeront, les années aussi..Mais les souvenirs eux ne s'effaceront jamais.
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