J’avais l’impression que le sol tremblait sous mes pattes. Le temps avait l’air de c’être déréglé. Un coup il pleuvait. Un coup le soleil apparaissait. Mais là, mes orages grondaient, alors que le ciel était dégagé. Et sa ce remettait à pleuvoir. Le sol était chaud. Très chaud. Me brulant les coussinets. Mais peu de temps après il devint gelé. Était-ce vraiment le sol ou était-ce simplement le faite que j’avais couru le plus vite possible pendant quelque minutes ce qui me paru être une éternité ? Car oui. Je courais. Où ? Vers quoi ? Dans quelle direction ? Peut m’importait. Tant que je gardais ma liberté. Tant que je restais en vie. Peut m’importait. Mais pour cela, il fallait que je continu. De courir autant que mes frêle pattes m’en donnait la possibilité. Tout était en feu. Tout a été brulé. Ma famille. Mes amis. Mon abri. Mon nid. Tout. Il y a peu de temps, nous vivions dans le calme. Dans la joie. Dans la sécurité. Il y à peine une lune et demi environ que j’ai ouvert les yeux. Soi un mois et demi dans le langage des hommes. A peine le tant d’apprendre à me battre. Que je suis déjà confronté au danger. Qui aurait imaginé que ces monstres viendraient ici ? Alors que cette endroit n’a jamais été visité par quelconque espèces, autre que les ocelots. Même aussi petit que j‘étais. Moi qui pouvais me faufiler par tout. Un faux pas, et s’en était fini pour moi. Alors j’ai continué ma course. Essoufflé comme j’étais. Mes pattes allaient bientôt me lâcher. Je n’en pouvais plus. Et puis comme prévu. Mes pattes ne purent me soulever. J’aurais du grimpé dans un arbre. Me faufiler dans un terrier. Pourquoi me suis-je retourner déjà ? Pourquoi ? Ah ! Je crois .. Je crois savoir .. Kaoru ..

Je me réveilla dans une sombre forêt. Ma tête .. J’avais la tête qui tournait. J’avais mal. Je ne pourrais dire où j’étais. Ou étaient ces enflures. Je me releva avec difficulté. Et quand je m’apprêtais à faire un pas dans cette sinistre forêt, je tombe immédiatement. Je ressaya. Il ne fallait pas que je reste ici plus longtemps. Cette endroit ne m’inspirais pas confiance. Pourtant, je retomba. Un fois encore. C’est quand je retomba pour la cinquième fois, que je toussais à recracher mes poumons. Mais ce n’était pas mes poumons qui finirent par sortir, mais du sang. Oui. Le sol était tinté de sang. Ma gorge me brulait. Mon estomac se tordait. Mes poumons étaient en feu. Mes membres tremblaient. Mais je fini par me relever et petit à petit, je repris un rythme normal. Boitillant. Mais réussit tout de même à marcher. Un grognement se fit entendre dans un buisson voisin. Je sursautais de plus belle et rechuta. Je me releva le plus rapide possible même si mes pattes avaient encore du mal à bien porter mon poids pourtant léger. Mais aussitôt la tête vers la provenance du bruit, une ombre passa d’un buisson à un autre. Je ne pus reconnaitre aucune odeur tant mon odorat fut confus. Effrayé je me remis à courir. Avec beaucoup de mal certes. Mais il fallait que je parte d’ici le plus vite possible. L’ombre était plus rapide que moi. Une fois sur le côté, une fois derrière. Elle disparaissait et réapparaissait à sa guise. Pourtant elle n’avait pas la même forme des monstres qui avaient attaqués mon territoire. Mon lieux de vie. J’aperçus une lumière au loin. Était-ce un piège ? Mon esprit confus qui me jouait des tour ? Non. Mon cœur battait à la chamade. Mais j’approchais de quelque chose ..


Une lumière aussi lumineuse que le soleil lui-même me brula les yeux. Mais quelques secondes plus tard. C’était un merveilleux paysage qui s’offris à moi. Le ciel était bleu et découvert. Tellement beau. L’air était frais. Une douce et fine brise vint caresser mon pelage poussiéreux. Pourtant je me sentait propre et comme par enchantement je n’avais plus mal. Non. Nulle part. L’herbe sur laquelle je marchais était aussi verte et verdoyante que celle de mon territoire. Mon territoire. Oui .. Qu’état-il devenu ? Je me retournais dans bon. Car oui. Je n’étais pas seule est l’ombre était derrière moi. Toujours là. Ne sortant pas de l’ombre. Je ne pouvais que voir c’est yeux rouge feu. Je ne put m’approcher, j’étais paralysé. Même si elle ne semblait pas pouvoir sortir de l’ombre. Était-ce donc un félin qui avait fait tour cela ? Non. Impossible. Par ce jour-là. Pourtant c’était bien cette ombre qui était là à mon réveille .. Ses yeux .. Oui .. C’est yeux étaient aussi confus que mon esprit lui-même. Avais-je cru voir une larme au fond de ses prunelles ? Non. Si. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Mais je ne croix pas. Cette ombre .. Ce n’était pas un Ocelot. Cet animal était trop grand pour l’être. Je me retourna quand l’ombre repartit à toute vitesse dans la forêt. J’étais fatigué. Oui. Et soif. Ma gorge était sèche. Je balaya du regard l’étrange endroit ou j’avais atterrit. Un petit ruisseau était non loin de moi. Je décida d’y aller d’un pas nonchalant pour me désaltérer. A deux pas du ruisseau je m’effondra. LA fatigue et le mal était revenu. Mes yeux se fermaient, alors que j’essayais de les maintenir ouvert. Le ciel devenait de plus en plus sombre. La verdure se desséchait. L’eau se tinta de rouge. Où étais-je ? Où était passé le splendide paysage qui était face à moi ? J’essayais de me relever plus d’une fois. Je m’effondra pour de bon. Rouvrant les yeux une dernière, quand je vit le reflet de l’un de ses monstres dans l’eau calme. S’en était fini pour moi ..